Quelque part, loin du monde, il est un peintre qui sait éveiller le printemps ou la brise des soirs d’été, qui sait faire apparaître les fruits d’automne ou le premier flocon de neige.
Un jour, l’empereur décide de faire capturer cette personne.
Désormais, le peintre est au service de sa majesté. Il dessine pour lui, sur le mur, un jardin, où l’empereur peut aller se promener. Il fait apparaître un oiseau qui, par son chant, enlève la fatigue de celui qui écoute. Il peint un dragon magnifique et lui oppose la femme qui ose lui résister…
L’empereur est insatiable, il en veut toujours plus. Le peintre est devenu l’esclave de ses caprices. Il lui faudra trouver la solution pour revenir à sa mission primordiale…
Écriture et jeu : Gille Crépin
Costume : Anne Veyziat
Regard extérieur : Nigel Price
Conseiller technique : Thibault Crépin
Tout public dès 6 ans
Une fantasmagorie, à la lueur des bougies, qui emporte chacun dans des histoires bercées par la guitare portugaise.
Création à la Maison de la Parole au festival Avignon Off 2015 du 04 au 25 juillet à 11h.
Quelques réactions lors du festival d’Avignon 2015
Un peintre renommé, pas tant pour sa capacité à éveiller le printemps ou la brise des soirs d’été que de dessiner le visage des enfants pour qu’ils naissent tous différents, est réquisitionné par un empereur pour son usage personnel !
Comme dessiner sur un mur un magnifique jardin privé pour s’y promener, un oiseau… en cage dont le chant ôte toute fatigue à celui qui l’écoute, un dragon… mais aussi la femme qui s’y oppose…… (…)
Le nouveau conte de Gille CRÉPIN, interprété à la lumière de la bougie – à la fois esthétique et essentielle…
Jean Yves Bertrand de revue-spectacles.com
Nous sommes allés goûter ce subtil tissage de contes orientaux dans la « maison de la parole » où l’on est toujours bien accueilli, au calme alors qu’on est en plein centre du tumulte d’Avignon. Nous avons apprécié la poésie du récit, l’humour discret, la musique présente sans être envahissante et la belle humanité qui se dégage de ce spectacle. La mise en scène précise, la gestuelle du peintre, l’astuce du costume suspendu ou porté, la magie de la lumière des bougies nous ont emportés. Nos petites filles, 5 et 7 ans ont elles aussi aimé. Merci !
Françoise Diep
Petit mot à destination de ceux qui errent au milieu des…1 300 (et même un peu plus) spectacles du OFF d’Avignon : je n’ai pas encore vu beaucoup de spectacles, mais : pour ceux qui viennent avec leurs enfants (mais pas que), « le peintre et l’empereur » est raconté tout en simplicité et poésie par le conteur Gille Crépin qui s’accompagne à la guitare portugaise. Balsamique. C’est à 11h, à la Maison de la Parole.
Fred Pougeard
